Éducation canine, comment le chien apprend-il ?

Apprentissage du chien, on vous dis tout.

Avant de commencer l’éducation canine comprenez comment fonctionne votre chien.

Le nez du chien compte 300 millions de cellules olfactives contre 20 millions chez l’homme. Le seuil acoustique de nos amis à quatre pattes se situe entre 30.000 et 40.000 Hz.  Le nôtre se limite à 20.000 Hz.

Par contre, la vue est le sens le moins développé chez les chiens. Ils ont tendance à être myopes. Contrairement à ce que vous pouvez penser, le chien n’est pas daltonien. Il est en mesure de voir une certaine gamme de couleurs.

 Les connaissances actuelles permettent d’affirmer que le chien est principalement guidé par l’odorat. Viennent ensuite l’ouïe, le toucher, le goût et la vue.

Certains comportements canins ne sont pas encore expliqués. Il est régulièrement fait mention d’un sixième sens chez les chiens. Un sens capable de capter des choses invisibles pour l’homme.

Pour le dressage de votre chien, basez vous sur l’ouïe, le toucher et  la vue de votre compagnon à quatre pattes.

Pour certains chiens de travail, le dresseur fait appel à l’odorat hyper développé du chien. C’est le cas  pour les chiens d’avalanche et les chiens qui détecte les stupéfiants.

 

Education canine : Comment le chien apprend-il ?

Pour l’éducation canine, on utilise principalement la méthode par association divisée en deux parties.

 

  L’apprentissage par réflexe conditionné.

Méthode découverte par le physiologiste ruse Pavlov lors de ces recherches sur la salivation chez les chiens entre 1890 et 1900.
Chaque fois que  Pavlov donnait les repas aux chiens, il allumait une petite lampe. Après un certain temps, les chiens ont associé  l’allumage de la lampe au repas. Il suffisait à Pavlov d’allumer la lampe pour faire saliver les chiens.

 

  L’apprentissage par les essais ou les erreurs.

Placez un chiot dans une pièce au milieu de laquelle se trouve une cage remplie de nourriture inaccessible. Dans un premier temps, le chien essaie de pousser le grillage.  Ensuite, il gratte puis tourne autour et monte sur la cage.

Comme il n’arrive à aucun résultat, le chiot va aboyer, avancer, reculer et mordre ce qui lui tombe sous les dents. Ces actions de substitutions sont destinées à évacuer son stress.

Placez un bouton à côté de la cage destiné à l’ouvrir. A un moment  le chien va le  toucher et ouvrir la cage. Il accède à la nourriture sans toutefois savoir comment il a fait.

Le jour suivant, placez le chien dans la même situation. Il ne va plus essayer de mordre et de défoncer la cage. Il ne sait toujours pas comment accéder à la nourriture. À force de tourner, le chiot  touche accidentellement le bouton et accède à la nourriture .

Après trois ou quatre essais, le chiot comprend le processus. Il associe le bouton à l’obtention de la nourriture. Il le pousse directement pour accéder à son repas.

L’apprentissage par réflexe conditionné et l’apprentissage par les essais ou les erreurs sont les deux principales techniques  employées pour le dressage canin. Il en existe d’autres. Toutefois, elles sont plus complexes à mettre en œuvre et réservées aux éducateurs canins chevronnés.

 

La mémoire du chien.

 Le chien à une excellente mémoire, il retient en priorité les odeurs puis les sons et ensuite les sensations tactiles.

Pour le dressage de votre chien, retenez ceci en priorité :  LE CHIEN SE SOUVIENT UNIQUEMENT DES CAUSES ET DES EFFETS.

Exemples : je viens à l’appel de mon maitre et il me donne un biscuit. Ou je viens accueillir mon maitre quand il rentre à la maison et il  me caresse.  

Pendant l”éducation de votre chien, ne perdez jamais de vue qu’il n’est doté d’aucun sens moral. Il ne pense pas : « j’ai été gentil »,  « j’ai fait des bêtises »…  Le chien associe uniquement un comportement précis à une action/ réaction donnée.  C’est uniquement cela qui influe sur son comportement.

 

Les trois types de mémoires chez le chien.

 

  • Mémoire mécanique : la faculté de se souvenir des actions exécutées  et de pouvoir les répéter de plus en plus facilement.
  • Mémoire affective : la capacité de reproduire un état mental (content, triste…) lié à une situation déjà vécue  lorsque celle-ci se représente.
  • Mémoire associative : la faculté de comprendre le geste et d’exécuter l’action qui y est associée. Votre chien ne comprend pas l’ordre assis, mais il associe le son  et éventuellement le geste qui l’accompagne à l’action qu’il doit faire.

 

Pour dresser votre chien, utilisiez des mots courts associés aux actions à réaliser  (assis ou zit au lieu de assied toi, ici au lieu de viens ici, couché au lieu de couche toi…). Ces résolutions prises dès le départ facilitent grandement le processus d’éducation canine et le dressage de votre chien